up all night
Le temps d'une matinée avait suffi pour que la rumeur se propage dans tout le château. On parlait de la soirée à venir dans toutes les conversations, de la tour d'astronomie, de la tenue qu'on allait mettre. Certains élèves de septième année organisaient une fête pour marquer ce début d'année, et tout le monde y était convié. Evidement, les plus jeunes n'étaient pas vraiment les bienvenus, puisque le jus de citrouille n'était pas réellement la boisson prévue dans les plus grosses quantités. C'était l'occasion de faire de nouvelles rencontres du haut de la plus haute tour du château. Des sorts anti-bruits avaient été lancés par mesure de sécurité, et des distractions mineures prévues pour détourner l'attention de Rusard le temps de quelques heures. Et si cette fête était un bon moyen de s'ouvrir aux autres pour les plus timides, c'était aussi une belle occasion d'affirmer leur supériorité et de semer la pagaille pour les plus influents. Après tout, l'entrée ne se faisait pas sur invitation, et la soirée s'annonçait riche en rebondissement.

« Allez Rose, viens ! Tu verras, ça va être vraiment cool ! » Remy tira sur le bras de sa cousine, insistant depuis quelques minutes déjà pour que la Serdaigle l'accompagne à cette fête, qui avait lieu dans la soirée-même. On lui avait raconté qu'il y aurait de la musique, des tables métamorphosées en sofas et des verres et des verres de wiskhy-pur-feu. Il était hors de question que Remy n'y participe pas, et elle avait bien l'intention d'initier sa bien trop sérieuse cousine à cet univers. Elle devait apprendre à s'amuser, et Remy serait une parfaite professeur ! Après quelques instants, Rose accepta à contrecœur, et Remy devina qu'il s'agissait surtout pour se débarrasser d'elle. Mais au moins, elle avait obtenu ce qu'elle voulait, et c'est avec un sourire satisfait qu'elle fit volte-face. « Habille-toi décontractée ce soir ! On se voit tout à l'heure ! » Une fois dans son dortoir, elle enfila un débardeur gris et un short en jean, puis rapidement vint l'heure de se rendre au pied de la tour d'astronomie, où elle retrouva sa cousine. N'ayant pas eu l'occasion de recroiser ses meilleurs amis dans l'après-midi, elle espérait fortement que ceux-ci la rejoindrait plus tard. Et d'ailleurs, elle n'en doutait pas une seconde.

☆☆☆

+ La soirée a lieu le samedi 20 septembre, au soir.
+ Des poufs et canapés ont été installés pour l'occasion. En réalité, ce sont des tables prises dans les salles désaffectées du septième étage, métamorphosées par des élèves organisateurs. Merci McGo pour ces précieux cours qui, vous le voyez, sont très utiles !
+ Tout le monde est convié à la fête, et les organisateurs de la fête ont préféré resté anonymes par mesure de prévention si la soirée venait à dégénérer.
+ Essayez de ne pas faire des rps trop longs, et privilégiez l'action et la qualité plutôt que la quantité. Et surtout, amusez-vous !

J'aimais bien les soirées, cela permettait de totalement se vider la tête et de se marrer entre amis. De plus cela faisait quelques temps que je ne faisais que croiser Jules et Remy, peut-être seraient-ils là ce soir, ainsi qu'Asha. Peut-être même que Celestina serait dans le coin. J'avais mis un jean et un tee-shirt. Casual, simples. Une paire de converses au pied et j'étais parti en direction du lieu de la fête. Les professeurs ne devaient pas être au courant, et j'étais persuadé que beaucoup dormaient déjà comme des loirs. Je ne mis pas longtemps pour rejoindre le lieu de la fête. Il y avait déjà du monde et j'allais de suite prendre une boisson. Je voyais que beaucoup prenait des whisky pur feu. Pour ma part je pris une Bierraubeurre. J'adorai cette boisson. Je pris une chope et je vis que Remy était déjà là. Je m'approchais doucement d'elle, ne manquant pas de la taquiner sur sa tenue : « Et bien tu n'as pas froid aux yeux ma chère. » Fis-je en riant légèrement. Je regardais les gens autour de nous avant de boire quelques gorgées de ma boisson. « Dis-donc, tu n'aurais pas trouvé un petit ami pour que l'on se voit si peu depuis la rentrée ? Je vais poser la même question à Jules si je le vois. » Fis-je en riant de nouveau. C'était vrai que j'avais vu pu Remy et Jules. Je croisais souvent Asha, mais aussi, je faisais mes propres petites affaires à côté. J'essayai de sortir de ma timidité pour parler le plus possible avec Celestina, pour la connaître. Beaucoup de choses s'étaient produits ces dernière semaines et j'avouais que mon cœur voulait qu'elle soit là ce soir. Il y avait de plus en plus de monde qui arrivait et la soirée semblait bien partie. Je sentais qu'on allait bien s'amuser ce soir.

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« Oh putain, Asha. Si je n’étais pas hétéro, je te sauterais dessus… » Tu te retournes, dévisages ta camarade de dortoir puis éclates de rire. Murmurant un remerciement quelque peu gêné à l’encontre de ton amie, tu pousses la porte de ton dortoir et descends quatre à quatre les marches des escaliers. Les élèves de Gryffondor sont, pour la plupart, déjà parti rejoindre la tour d’Astronomie. Pas toi. Toi, t’aimes te faire attendre, c’est ton petit côté Serpentard. Et puis, tu n’as pas rendez-vous avec quelqu’un en particulier même si tu sais que tu retrouveras sûrement Remy, Eytan, Pablo et Jules à la fête. A l’idée de voir ta meilleure amie et de finir totalement bourrée à ses côtés, tu souris largement. Et c’est donc sur cette pensée que tu enjambes le portrait de la grosse dame, ton paquet de clopes sagement enfoncé dans ta poche. Tu attends de voir s’il n’y a aucun professeur avant d’en allumer une. Tu sais bien que des dispositions ont été prises pour qu’ils ne viennent pas mais bon, on n’est jamais trop prudent. Après avoir en effet constaté que le couloir était tout à fait vide, tu sors une cigarette, l’allumes et la portes à ta bouche. Tes cheveux blonds en bataille descendent dans ton dos, ton rouge à lèvres fait ressortir ton joli sourire et tes yeux, parfaitement maquillées, semblent embrasser le monde du regard. Tes talons noirs contrastent avec ton short en jean déchiré et ton débardeur noir ample s’ouvrant jusqu’en bas du dos, laissant voir un bout de ton soutien-gorge. Certains disent qu’avec des talons, c’est galère. Mais pas toi. Tu t’y sens autant à l’aise que dans tes tennis. Et c’est donc d’un pas assuré que tu te rends au lieu de la fête. Tu éteins ta clope, prends un verre et aperçois Eytan et Remy. Tu t’incrustes sans rien demander. « Remy, t’es bonne. Si on ne te trouve pas un copain ce soir, j’ne sais plus quoi faire… » lances-tu en riant à ta meilleure amie. Tournant la tête vers Eytan, tu lui souffles innocemment : « Celestina sera-t-elle là, mon chat ? »

Une soirée. En haut de tour d'Astronomie. Voilà la rumeur qui s'était propagée dans quasiment tout Poudlard en une seule journée. Chez les élèves du moins, parce que chez les professeurs, ils n'avaient absolument pas l'air au courant. Et tant mieux. La première fois que j'en avais entendu parler, c'était durant le repas du midi. Des élèves de troisièmes années qui élaboraient des plans pour pouvoir y aller. Dommage pour eux, je ne pense pas que les organisateurs soient d'accord pour qu'ils viennent à cette petite fête. Ils étaient bien trop jeunes. A la fin du repas, je m'étais dirigée vers mon meilleur ami pour lui proposer de m'accompagner. « Il est hors de question. C'est le début de l'année. On ne va pas déjà s'attirer des ennuis. » Je soupirais en ayant une mine déçue. C'était moi la Serdaigle et il était le plus sérieux. Chercher l'erreur. « Oh allez c'est notre dernière année ! Faut un profiter ! Et puis niveau fête, pour nous cet été, c'était galère. On a fait que travailler. Dis-toi que c'est une récompense ! » Durant une bonne dizaine de minutes, il n'arrêtait pas de dire qu'il n'irait pas, que c'était une mauvaise idée, que de toute façon on allait se faire prendre. Par qui ? Au pire, il y aurait que Peeve et Rusard qui pourraient le faire. Non, parce que je pense que les préfets seront à la fête et non en train de faire des rondes. Mais au bout de ces dix bonnes minutes, j'ai réussi à le convaincre d'y aller. Je lui avais même dit que j'allais le chercher avant. C'était donc au beau milieu de la soirée, habillé d'un short beige, d'une tunique blanche et d'une paire de tennis que je quittais le dortoir des Serdaigles pour me diriger vers celui de Poufsouffle. Et lors du trajet pour aller jusqu'à la tour d'Astronomie, il n'y avait personne. Les professeurs dormaient sans doute, Rusard devait être dans une aile opposé au château et les préfets ... Sûrement à la fête. Une fois arrivée là-bas, on pouvait constater qu'il y avait déjà un peu de monde. J'attrapais au passage une chope de qui semblait être de la bière au beurre et en bu quelques gorgées. Je m'étais tournée vers mon meilleur ami et vit qu'il faisait une drôle de tête. Il tenait un verre et ce n'était pas de la bierreaubeuure. Loin de là. Je n'avais pas pu m'empêcher d'avoir un petit rire. Au loin, je voyais Eytan qui était en train de discuter avec ses amies. Il avait l'air occupé et je n'avais pas envie de le déranger, je m'étais donc un peu éloignée.

Rose s'éloigna quelques instants de Remy alors qu'elle se dirigeait vers le bar. Rapidement, elle fut rejointe par Eytan, un de ses meilleurs amis. Elle ne l'avait pas beaucoup vu ces derniers temps, et le serra dans ses bras pour le saluer. C'était bon de le retrouver, et elle comptait bien en profiter. « Un copain ? Quel garçon dans cet école serait assez courageux pour me supporter, tu peux me le dire ? » Demanda-t-elle en riant, ne pouvant s'empêcher d'avoir un pincement au cœur en pensant à l'erreur qu'elle avait fait avec Crash. Mais ce n'était pas le moment d'y penser. Elle pouffa de rire, puis aperçut Asha qui venait à leur encontre. Cette dernière complimenta la tenue de Remy, et cette dernière lui donna une légère tape sur l'épaule. « Toi non plus tu n'es pas mal, tu sais ! » Déclara-t-elle avant de la prendre dans ses bras à son tour. La bande allait être au complet ce soir, ou du moins, elle l'espérait. Pablo se défilerait peut-être. Ce genre de fête n'avait jamais vraiment été là où il se sentait le mieux. Et Remy comprenait. Après tout, il était son meilleur ami autant que Jules ou Eytan, et même Asha. Jamais elle ne se permettrait de le juger. Elle entendit Asha demander à Eytan si Celestina était arrivée, et un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de la Poufsouffle. Elle comptait bien rapprocher ces deux là, ce soir. Alors, ce fut au tour de Jules de rejoindre les quatre amis. « Jules ! » Elle le serra dans ses bras également, l'embrassant sur la joue à sa première remarque. « Eytan, on-compte-sur-toi ! » Ria-t-elle en approuvant les dires de ses amis quant au rapprochement d'Eytan et Celestina. Et sans réellement savoir pourquoi, Remy sentait qu'il allait falloir bousculer un peu le garçon. « T'es con Jules ! Donne moi cette cigarette au lieu de raconter des conneries ! » Sur ces mots, elle attrapa la clope que tenait Jules entre ses lèvres, lui adressa un clin-d'oeil amical et apporta à ses lèvres le petit rouleau, avant de le rendre à son ami. Si elle ne fumait pas autant qu'Asha ou Jules, Remy ne se privait pas d'une cigarette de temps en temps. Rien de bien mal. Soudain, elle aperçut Celestina passer non loin d'elle, et instinctivement, l'interpela. « Hé, Celestina ! » Elle sentit le lourd regard d'Eytan se poser sur elle, et ria.

Ce que j'aimais dans ce genre de soirées c'était de retrouve tous mes amis et de passer un agréable moment. Du moins, c'est ce que je m'étais dis en arrivant, puisqu'à peine les avais-je rejoints que de suite, ils n'avaient pas pu s'empêcher de parler de Celestina. Cela crevait les yeux à ce point, que je l'aimais ? Je m'étais juste confié à Asha sur mes sentiments, elle avait même crié dans la bibliothèque, plus discrète tu meurs. Justement, elle était arrivée, et je ne pus m'empêcher de rire au compliment qu'elle avait fait à Remy... C'était jusqu'à ce qu'elle me demande à l'oreille si Celestina était là que je me mis légèrement à rougir. Tout de suite, elle n'avait pas pu s'empêcher de me le demander. « Je ne sais pas. » Remy venait de répondre à ma question, comme quoi sans doute il n'existait pas d'un garçon assez courageux pour la supporter. Je ne pus m'empêcher d'être taquin : « Tu as raison, tu es tellement insupportable. » Fis-je en riant légèrement. Jules venait d'arriver, j'avais failli renverser ma choppe de Bierraubeurre. Il avait mis directement son bras autour de mon épaule. « Tu n'avais qu'à arriver plus tôt. Qu'est ce que tu faisais hein ? » Fis-je avant de boire quelques gorgées. Je vis Celestina arriver. Elle était jolie, magnifique, bref, c'était indescriptible. Je l'avais peut-être regardé un peu trop longtemps. Jules m'aidait souvent, me donnait des conseils pour aborder Celestina, mais je ne voulais pas le vexer en lui disant qu'en fait je lui avais déjà parler et que je prenais même des cours avec elle. Je savais que si je l'avouais, ils allaient tous les trois me tuer pour avoir cacher ça. Ils m'en voudraient même sans doute. Il me disait de ne pas le décevoir. S'il savait. « Oui oui patron. » Fis-je en riant. Je détournais le regard un instant. C'est alors que j'entendis Remy appeler Celestina. WHAT ?! Elle faisait quoi là ?! Non. Non. Non. Panique. Panique. « Euh... Je crois qu'on m'appelle... » Tu parles, personne n'allait croire un truc pareil, surtout que Jules avait toujours une emprise sur mon épaule et je savais que donc je n'allais pas pouvoir fuir. C'était alors là que j'espérais que Celestina, qui était en train d'arriver vers nous en plus, se taise sur nos précédentes conversations ou sur les cours particuliers. Car sinon, je savais que j'allais subir un véritable interrogatoire. Elle était arrivée devant nous et je souriais légèrement. Vraiment léger, car j'étais particulièrement gêné. Sérieusement, ils allaient assister à tout ?! Je les aimais mais par moment ils exagéraient ! Plusieurs fois j'ouvris la bouche pour dire un mot, ne serait-ce qu'un bonsoir. Je voulais lui dire qu'elle était jolie, mais pas devant eux. Oh non. J'aurai aimé discuté avec elle, à l'écart, comme les dernières fois mais je sentais les regards de mes amis sur moi. « Bonsoir. » Ouai bah c'était toujours ça hein.

Les élèves commençaient à arriver. Il y avait de plus en plus de monde. A croire que quasiment tous les élèves avaient entendu parler. En arrivant j'avais pris une choppe de bierreaubeurre, alors que mon meilleur ami, avec qui je suis venue, avait pris un verre de wisky pur feu. Et la tête qu'il avait fait lorsqu'il avait pris une première gorgée était à mourir de rire. De loin, j'avais remarqué Eytan. Il se trouvait avec ses amis et ne voulant pas le déranger, j'étais partie un peu plus loin, me rapprochant vers le bar. Je n'arrêtais pas de le regarder discrètement. Enfin discrètement, c'est vite dit, puisque je n'arrivais pas à détacher mon regard. Mon meilleur me parlait, mais je ne l'écoutais qu'à moitié. Vraiment qu'à moitié. Il m'avait posé une question et j'avais répondu à côté de la plaque. Bon, ce n'était pas si étonnant que ça de base, mais il avait quand même remarqué qu'il y avait quelque chose en plus. J'avais beau lui dire qu'il se faisait des idées, intérieurement je savais que quelque chose clochait. J'aurais pu continuer la soirée à ne pas faire attention à Eytan. Sauf que ce n'était pas le cas. Peut-être que je devrais aller lui parler, lui dire bonsoir. Peut-être. Mais au lieu de ça je restais dans mon coin. Puis, j'ai eu une idée. Peut-être que si je passais à côté de lui, il allait m'aborder et on commencerait à parler. Ouais, bonne idée. Je passais donc près d'Eytan qui se trouvait avec son groupe d'ami. Et c'est à ce moment-là que j'entendis une voix. Et ce n'était pas celle que j'attendais. Je m'étais arrêtée durant un court instant, faisant demi-tour et me dirigeant vers Remy qui m'avait appelé. Un grand sourire s'était dessiné sur mon visage. Je regardais rapidement Eytan. A de nombreuses reprises, on aurait dit qu'il avait essayé de dire quelque chose, mais qu'aucun mot ne sortait de sa bouche. Sauf un bonsoir. « Hé, salut ! » dis-je avant de porter la choppe de bierreaubeurre à mes lèvres pour boire quelques gorgées.

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Tu regardes Remy et Eytan, un petit sourire au coin des lèvres. T’espères vraiment que la bande va être au complet, ce soir. Oh, tu les vois, tes meilleurs amis. Tous, sans exceptions. Mais il est rare que vous soyez tous réunis. Mais Jules va venir, t’en es sûre. Il n’en raterait jamais une occasion de faire la fête. Surtout pas ce soir. C’est qu’aussi, tu commences à le connaitre, ton Jules. Et Pablo ? Bah, pour lui, tu n’en sais strictement rien. Tout dépendra de son humeur et des trucs qu’il doit bosser pour les prochains cours de métamorphoses. Tu peux toujours râler mais sans lui, vous seriez perdus dans de nombreux cours. Remy tu complimente sur ta tenue, te serre dans ses bras et tu appuies ta tête sur son épaule, étouffant un bâillement. La nuit dernière a été courte. « Ne fais pas genre que tu ne sais pas où elle se trouve, Ey. » ricanes-tu en te redressant et en mettant une tape sur l’épaule de ton meilleur ami. Et puis, Jules est arrivé. Un sourire fleurit sur tes lèvres lorsqu’il te dit que t’es jolie. T’observes sa tenue et la seule chose dont tu as envie c’est de rester toute la soirée à ses côtés. Enfin bref. « Un plan à trois ? » Tu éclates de rire. « Eh non, désolé de te décevoir, Juju, mais on est toujours contre. » rétorques-tu en approuvant les dires de Remy. Tu les vois fumer alors tu sors à ton tour une autre clope. Encore une autre. Faudrait qu’un jour ou l’autre tu penses à arrêter, quand même. Mais pas aujourd’hui, pas maintenant. T’as d’autres emmerdes dans la tête, et ce soir, c’est la fête. Et soudain, le drame. Remy qui appelle Celestina. Tu te penches vers ta meilleure amie et lui souffles un : « Bien joué, p’tite blonde ! » à l’oreille. Les oreilles d’Eytan virent au rouge tomate et il prétend s’éclipser… D’un geste habile du bras, tu le retiens. « Sérieusement ? Saisis ta chance, mon chat. C’est maintenant ou jamais ! Personne ne t’appelle, hein. Tu crois berner qui ? On t’connait, nous… » Tu n’as pas le temps de finir ta phrase qu’une jolie Serdaigle fait son apparition. Celestina. Eytan murmure un bonsoir gêné, tu ris en silence. Celes’ vous salue plus joyeusement. « Coucou, toi ! » babilles-tu gaiment à ton amie. Puis, tu t’approches de Jules et lui prends sa bouteille des mains, la portant à ta bouche et en prenant une longue gorgée.

TOPIC COMMUN N1 + up all night.

Seán avait entendu parler de cette fête organisée par des anonymes dans la tour d'astronomie. Lui, toujours d'humeur à faire la fête, surtout lorsqu'il y avait des filles, enfila une chemise blanche qu'il déboutonna un peu de quoi laisser voir le début de son torse parfaitement bien musclé, un jean slim ainsi que des chaussures de luxe très classe qui lui donnaient cette allure de bad boy faisant tant craquer. Il quitta son dortoir laissant ses amis seuls, n'étant pas décidés à partir. Il croisa le professeur Chourave qui lui demanda ce qu'il faisait à cette heure dans les couloirs, et il n'hésita pas à lui dire qu'il se rendait à cette fête, non loin l'idée de se faire coller mais il savait que cette chère professeur de botanique n'allait rien lui dire, parce que elle était gentille, et qu'elle saurait se montrer compréhensible étant donné que c'était la dernière année du jeune O'Callaghan. Ce dernier traversa donc le château en toute sérénité, et s'arrêta devant les escaliers menant à la tour d'astronomie. Il se posa à la fenêtre et sortit le joint qu'il avait roulé avant de partir. Il le savoura, prenant plaisir à chaque bouffée. Il s'était arrêté cinq minutes, mais ces minutes furent interminables à son plus grand bonheur. Seán se décida enfin à monter, et arriva sur les lieux de la fête. Son regard bleu océan balaya la salle des yeux, il vit d'abord Remy et sa bande de débiles dans le même genre qu'elle, il vit ensuite Loïs qui était déjà sur la piste un verre à la main, mais son regard s'attarda essentiellement sur Eliane, assise sur un canapé à siroter un verre. Seán se dirigea vers le bar tout en lançant un regard noir à Remy contre qui il avait une dent depuis qu'il avait fait son séjour à l'infirmerie, même avant ça il la détestait mais là encore plus. Il prit un verre de whisky pur souche, et au lieu de se poser à côté de sa belle Lionne, il alla enlacer Loïs et se mit à danser au même rythme. Même s'il ne connaissait pas vraiment la blondinette, ils étaient dans la même maison, et plusieurs fois s'étaient échangés quelques mots, alors il n'y avait pas de raison qu'elle le repousse surtout qu'il était beau gosse. Seán jeta un regard amusé à Eliane, espérant la faire rappliquer. « Salut toi. » murmura t-il au coin de l'oreille de Loïs.

Il y avait une fête, ce soir. Et elle s'annonçait riche en rebondissements. Evidement, Ayden serait de la partie. On le comptait toujours parmi les invités indispensables, dans ce genre de soirée. Il savait comment mettre l'ambiance, disons. Généralement, il était aussi chargé de se procurer des bouteilles d'alcool, puisqu'il passait facilement pour un adulte, et non un adolescent, élève à Poudlard. Ses dix-huit ans n'y étaient pas pour rien, sa lycanthropie pour beaucoup. S'il avait redoublé sa cinquième année, ce n'était pas réellement pour cela qu'il avait la carrure plus musclée que les autres garçons de septième année, qu'il était plus grand, plus... Adulte. Ces caractéristiques de loup-garou faisaient qu'à ses quatorze ans, on lui avait diagnostiqué une étonnante poussée de croissance, avec une impressionnante prise de musculature. Personne n'avait fait le rapprochement, et c'était tant mieux. Dans sa tête, Ayden se sentait comme un adolescent tout à fait normal. Ou presque. Il se vêtit de manière décontractée, enfilant un pull gris et un pantalon bleu marine, des tennis d'une marque moldue qu'il avait secrètement acheté lors d'une de ses virées à Londres. Evidemment, ses parents n'étaient pas au courant. Jamais ils n'auraient accepté que l'accoutrement de leur fils se rapproche tant de celui d'un simple et banal et vulgaire moldu. Mais il s'en foutait, de l'avis de ses parents. Il fut en haut de la tour d'astronomie en retard. Comme à son habitude, en réalité. Comme s'il voulait se faire attendre, un peu. Rapidement, il se dirigea vers le bar et remarqua tout de suite une jolie blonde, qui semblait seule. C'était triste, pour une fille aussi séduisante, de ne toujours pas être accostée par un gentleman dans son genre. Bien trop triste pour Ayden. Il connaissait de nom, et de vue, cette demoiselle. Theodora Fitzgerald. Pas vraiment son style de nanas, d'habitude. Mais après tout, ils étaient là pour s'amuser. « Salut. » Il but une gorgée de sa Bierraubeurre en plongeant son regard dans celui de la jeune femme. Il la trouvait vraiment belle. Et, fidèle à lui même, le lui fit remarquer. « Theodora, c'est ça ? Tu es magnifique, ce soir. » C'était Ayden. Ne jamais se priver de complimenter une femme.

La jeune fille remercia Ayden poliment, après avoir esquissé un léger sourire. Visiblement, le compliment lui avait fait plaisir. C'était le but, après tout. Mais rapidement, sa gratitude s'évanouit et la jolie blonde leva les yeux au ciel, soudainement exaspérée par le garçon. Ce fut au tour d'Ayden de sourire, amusé. Plus les secondes défilaient, plus Ayden comprenait qu'il n'allait pas être si simple que cela de charmer la jolie blonde. Il la prit alors comme un défi. S'il vouait un grand respect à ces dames, et donc qu'il n'oserait jamais blesser Theodora, Ayden était aussi un brin joueur, et charmeur. Il aimait plaire, et faire de son mieux pour que ce soit le cas. Et puis après tout, s'il comprenait bien, Theodora n'était pas ce qu'on pouvait appeler de fille facile. Ce qui était d'autant plus tentant. Il haussa un sourcil, apportant de nouveau sa boisson à ses lèvres. « Si on ne peut plus dire à une fille qu'elle est séduisante. » Un sourire joueur était scotché à ses lèvres. Il reprit, ne répondant pas réellement à la remarque de la Serdaigle. « Moi, c'est Ayden, si t'es pas au courant. »

TOPIC COMMUN N1 + up all night.

Seán, verre à la main, l'autre posée dans le dos de Loïs à l'enlacer et à se trémousser collé-serré avec elle, voulait faire enrager Eliane un peu. Il ne la regardait cependant pas, il n'avait pas besoin de ça pour sentir son regard posé sur lui. Seán leva les yeux et vit Théodora, il soupira, il ne voulait pas non plus la voir aussi, surtout qu'elle était en très mauvaise compagnie.. Mais son regard se posa directement vers Deirdre quand elle entra, comme un aimant, comme s'il avait sentit son odeur à peine la porte franchie. Il pensait qu'elle allait venir le rejoindre, jouer les filles possessives et virer Loïs, mais à la place de ça elle rejoignit Eliane, se colla à elle, comme des amantes, elles se trémoussaient.. Seán se mordit l'intérieur de la lèvre presque à sang, tant il était énervé contre elles, et surtout lui-même. Il ne savait pas à quoi elles jouaient toutes les deux, elles étaient censées, se détester, et voir sa blonde et sa brune, était insupportable. Il termina d'un trait son verre, et murmura à Loïs qu'il allait revenir même si c'était loin d'être le cas, il n'allait certainement pas revenir se trémousser avec elle. Seán se dirigea au bar, et se resservit un verre de whisky ignorant royalement les élèves autour, qu'il détestait de source sûre sans même savoir qui était-ce. Ses deux "femmes" ne pouvaient plus le voir, d'une part parce qu'elles étaient trop occupées à tenter de le faire enrager, et d'autre part parce qu'il y avait bien trop de monde pour qu'elles puissent le repérer dans la foule. Seán prit soin de faire le tour, se mêlant à travers les autres, croisant certains visages connus, mais ignorant la plupart, même ses camarades de dortoir. Les deux jeunes femmes ne l'avaient pas remarqué, alors quand il se posa sur le fauteuil près d'elle, jambe gauche croisée au dessus de la cuisse droite, verre à la main, regard posé sur elles, ces dernières n'eurent pas le temps de le voir qu'il fit déjà une remarque « Continuez mes chéries. Je préfère vous voir comme ça. » Il but une gorgée, et fit un sourire satisfait de sa réplique. Il les pointa du doigt « Vous pouvez même vous embrasser, pour plus de sincérité de vos gestes, vous êtes tellement...craquantes. » Il se releva alors, et se mit à près d'elles, il les enlaça, puis posa ses lèvres sur la joue de Deidre puis sur celle d'Eliane. Et murmura « Faites, je vous regarde. » Il se reposa sur le fauteuil et les fixa. Dans toutes ses paroles il avait parlé d'une voix provocante et mesquine qui ne présageait jamais rien de bon. Et là, sans grand étonnement, deux élèves de Serpentard vinrent se poser de chaque côté de lui. Effectivement pendant qu'il se frayait une place dans la foule il avait repéré deux septièmes années et leur avait demandé une fois qu'il se serait de nouveau assis de le rejoindre et de l'enlacer. C'était une blonde et une brune, comme Deirdre et Eliane, même si elles étaient moins belles que ses deux femmes. Il les regarda de temps à autre, mais s'occupant davantage de ses deux proies, bien qu'il ne ressente rien pour elle. Il riait, parlait avec elles, même si son objectif premier n'était pas celui là.

Remy ria lorsqu'elle vit la tête que dit Eytan alors qu'elle appelait Celestina. Il n'y avait pas de doute, son meilleur ami craquait définitivement pour cette fille, et Remy était bien décidée à mettre ces deux là ensemble. D'un certain côté, ils lui mettaient terriblement le cafard. Depuis sa relation avec Nash, elle n'avait plus eu de petit-ami, et cela lui manquait, mine de rien, même si elle se persuadait qu'elle n'avait pas besoin d'un garçon pour être heureuse. Et puis, il y avait eu Crash. Crash qu'elle détestait tant, Crash qui ressemblait tant à ce connard de Nash, jusqu'au prénom. Elle les détestait tous les deux pour ce qu'ils lui avaient fait. Nash pour l'avoir trompée avec cette Rae, Crash pour avoir profité d'elle -ou plutôt, de sa bêtise, et de l'avoir mis dans un lit. Avec lui, évidement. Depuis, son image lui retournait l'esprit, hantait ses pensées. Elle l'avait déjà cherché du regard ce soir, mais ne l'avait pas aperçu. Puis, se rendant compte de ce qu'elle faisait, elle avait détourné le regard, se concentrant sur la discussion. « Tu vas bien ? Sympa cette fête, non ? » Demanda-t-elle à l'adresse de Celestina, le regard cependant fixé de manière peu discrète sur Eytan, qui devenait rouge comme une tomate. Elle ria de plus belle. A côté, elle vit Jules enlever sa veste lorsqu'une blonde renversa son verre sur lui. Remy reconnut Deirdre et eut à peine le temps de la saluer d'un signe de main que la Serpentard était déjà repartit. Alors, Asha prit la boutaille de Jules et but une gorgée, avant que le garçon se serve à son tour. Elle intercepta ce regard malicieux, témoignant d'une complicité étrange et nouvelle, entre ses deux amis. « Arrêtez de boire comme des ivrognes, vous deux ! La soiré vient à peine de commencer et vous êtes déjà bourrés ! » Ria-t-elle avant de reporter son attention sur Eytan et Celestina. Du coin de l'oeil, Remy vit Jules voler un discret baiser à Asha, et un sourire se dessina à nouveau sur les lèvres de Remy. Ils étaient si mignons. Et pourtant, jamais l'un ou l'autre ne leur avait parlé de cette attirance. Elle décida de faire comme si elle n'avait rien vu, ne voulant pas gâcher leur moment.

Cette fille commençait réellement à exaspérer Ayden. Mais d'un certain côté, qu'elle lui résiste de la sorte le poussait à rester un peu plus longtemps avec elle. Et puis, il sentait qu'il l'énervait. Qu'elle n'en avait strictement rien à faire de lui. Elle ne connaissait même pas son nom, et c'était déjà une belle preuve. Etant donné son nom de famille, Ayden était un des garçons les plus populaires de l'école. Autant pour sa famille que pour le fait qu'il ne portait absolument pas allégeance aux idéologies de ses parents, étant un "traitre à son sang", comme ces géniteurs semblaient s'amuser à l'appeler. Ils n'étaient pas de bons parents, pas de belles personnes, aux yeux d'Ayden. Il les détestait, tout comme ces oncles et ces tantes, ces cousins et ces cousines. Enfin, presque tous.
C'était vrai qu'on ne complimentait pas une fille sans arrière pensée, la plupart du temps. C'était vrai également qu'Ayden l'avait dragué, un peu. Mais c'était vrai aussi qu'il voulait simplement passer un bon moment avec cette blonde. Et pour lui, le fait qu'elle soit jolie n'avait été qu'une raison de plus pour l'aborder. Car des filles séduisantes, il y en avait partout. Ayden était quelqu'un de franc, voir même un peu trop, parfois. Il disait simplement tout haut ce qu'il pensait tout bas. Même les choses les plus gênantes. Hormis ses secrets, évidement. Comme le fait qu’accessoirement, il soit un dangereux loup-garou, par exemple. « Quelqu'un d'intéressant... » Il passa sa main sur son menton comme s'il faisait mine de réfléchir, à la manière de ce vieux prof de sortilèges qu'il n'aimait pas particulièrement. Comme tous les autres, d'ailleurs. Il adressa un regard charmeur à Theodora. Alors, il pensa à Alexie. Il n'avait pas vu sa meilleure amie, ce soir. Comme il aurait terriblement eu envie de passer la soirée avec elle. Elle aurait été magnifique, il en était persuadé. Elle l'était toujours, de toute façon. Il l'aimait, Alexie. D'un amour plus fort que tout. D'un amour passionnel. Sa meilleure amie, il l'aimait. Il était tombé amoureux de son sourire, de l'infinité de ses yeux. Mais il n'oubliait pas qu'il était une dangereuse créature. Il refusait l'attachement trop fort, parce qu'il ne pouvait se le permettre. Et peut-être que ce soir, Theodora pourrait lui ôter de l'esprit le visage aux traits parfaits de la Gryffondor. « Peut-être pourrais-je tenter de te prouver que mon prénom vaut la peine qu'on s'en souvienne si tu acceptais de venir danser un peu ? » Demanda-t-il, assez incertain de la réponse de la jolie blonde. Il s'attendait à être surpris, une nouvelle fois.

no silver or no gold
could dress me up so good
you're the glitter in the darkness of my world
just tell me what to do, i'll fall right into you
☆☆☆
charli xcx | boom clap » topic commun.

Tu avais toujours aimé les fêtes. Pas seulement pour la boisson, pour le son ou pour le fait de retrouver tes amis. Pas juste pour fumer clope sur clope, pour boire du Whisky comme jamais et oublier toutes les emmerdes de la vie. Surement pas pour le mal de tête horrible le lendemain matin et les photos gênantes prises alors que tu étais totalement bourrée. Non, toi tu aimais les fêtes parce que tu pouvais t’échapper, ne serait-ce que le temps d’une soirée, du climat pesant de Poudlard. Tu pouvais être libre, sortir les minishorts, les talons, ignorer les remarques et rire fort. Si fort que cela dominait le bruit de la salle d’astronomie. C’est ton truc, ça, Asha, rire, sourire. Tu penses de plus profond de ton cœur que rire, c’est bien. C’est mieux. Alors même quand t’es triste, que t’as juste envie d’aller pleurer dans ton dortoir, tu tâches de plaquer un sourire sur ton visage. Certes, tu n’es pas douée pour mentir, il faut le concéder, mais pour fausser un sourire heureux, t’es la meilleure. La première de ta catégorie, sans nul doute. La seule, aussi, s’il faut. Ferme les yeux, Asha, va. T’es trop jeune pour te soucier de ça. Tu vois Jules une chevelure blonde passer en coup de vent près de vous, renverser de sa boisson sur Jules et s’éloigner en gloussant. « Wesh Dédé ! » cries-tu en riant à la Serpentard. Deirdre, ce n’est surement pas ta meilleure amie. Mais on va dire que c’est ta pote de soirée. Ou pas, en fait. Mais on va faire avec ça, parce que ne t’es pas au clair avec la relation que t’as avec Deirdre. Tu donnes un léger coup de coude à Jules et demandes, arquant un sourcil : « T’avais chaud, hein ? » Tu vois Remy vous dévisager, tes joues deviennent rouges mais la lumière n’est pas assez bonne pour que ta meilleure amie ne le remarque. « EH ! Je suis pas bourrée ! Attends… Tu viens de me traiter d’ivrogne ou bien ? » Mimant un air faussement choqué, tu ne vois pas Jules se pencher vers toi et te voler un baiser. Plutôt chaste, comme baiser, au passage. Ensuite, il te regarde avec son regard qui te fait un drôle d’effet puis tu le vois qui s’éloigne. Et qui va parler de très près à une autre meuf. Le connard. Tu jettes un regard entendu à Eytan et Remy puis tu t’éloignes en direction du Poufsouffle. Tu avises la meuf avec qui il rit, et une moue contrariée prend place sur ton visage. La seconde d’après, la moue est remplacée par un sourire aux airs sadiques. Tu t’approches d’un mec très (très) canon et tu lui prends son verre. Tu le vides d’un coup et tu lui souris d’un air aguicheur. Un air bêta se plaque sur le visage du type lorsque tu viens te coller à lui. Jules veut jouer ? Tu vas jouer. Et c’est sur cette pensée que tu entâmes un collé-serré des plus sexys…