WHO IS HE ?
Peter Luam O'Connel est un garçon des plus singuliers. Il est rare voire quasiment impossible d'en croiser deux comme lui.
Avant tout chose, il faut bien comprendre que Peter est tout sauf une âme torturée. Sa personnalité n'arbore pas les fêlures d'un accident émotionnel grave, vacillant entre décadence et psychose interne, le tout sous le joug d'un esprit profondément malsain. La noirceur de l'individu ne lui est pas étrangère, comme n'importe quel être humain mais son personnage bien que complexe n'en est pas tâché. Déjà à l'âge de dix ans, Peter arborait un esprit joueur pléthorique et une répartie cinglante qui choque lorsqu'elle sort de la bouche d'un enfant. Une lueur espiègle brille continuellement derrière ses prunelles d'un vert émeraude et ses lèvres se fendent souvent en un sourire moqueur enfantin, découvrant une rangée de dents parfaitement alignées. Vous l'aurez donc compris, Peter aime l'humour sous toutes ses formes, tellement qu'il vint se cacher derrière, tel un masque de bonne fortune. Si ses frasques emplies d'ironie et de dérision lui attirent souvent des ennuis et lui attribue la réputation d'un petit con, le jeune homme dissimule un malaise et un manque d'assurance grandissant face à la société magique. Il n'arrive à combler ce défaut interne quant prenant la vie en sens inverse, tuant les tabous et défiant les notions de bonne conduite, au plus grand dam de son père qui espère voir un jour son fils rentrer dans les bonnes grâces du ministère de la magie.
Sentimentalement parlant, Peter est un coureur de jupon et s'il se prend souvent des vents monumentales, il ne désespère pas à vouloir conquérir la gente féminine dans son ensemble.
Amicalement, il est juste et loyale, faits indéniables de sa personnalité. Mais de part son comportement, Peter n'a pas énormément d'ami.
SOME FACTS
La famille O'Connell est une famille aimante mais divisée en deux : les hommes sont sorciers, et les femmes moldues. Cette disparité plutôt clichée amuse beaucoup Peter qui n'hésite pas à la rabâcher à sa mère, de plus en plus irritée d'être taquinée ainsi. En même temps Amélia, profonde féministe aux tendances bohémiennes, a du mal à supporter les écarts de conduite de son aîné et se retourne souvent vers son mari Marcus pour inculper un peu de discipline, magique et moldu à leur fils. Sans grand succès. La seule à bénéficier d'une vraie tendresse de la part de Peter est sa petite sœur, Lydia, six ans et plus que trois dents de lait.
Peter a déjà reçu un blâme du ministère de la justice pour avoir fait léviter d'un bon mètre sa petite sœur, âgée à cette époque de quatre ans, dans la rue afin de gagner de l'argent. Les passants, médusés par ce tour de magie incroyable eurent tous sans exception la mémoire effacée suite à un grand déploiement du ministère. Sans l'intervention de son père, employé dans le département des incidents magiques et largement apprécié dans son service, Peter aurait bien pu prendre plus qu'un blâme.
Le jeune élève a la belle ambition de connaitre tous les passages secrets du château et autant dire qu'il est plutôt sur la bonne voix. Nombreux sont les raccourcis en sa possession (ce qui ne l'empêche pas toute fois d'arriver en retard) et a plus d'une fois réussi à berner Rusard et sa maudite chatte. Il a même commencer à dessiner une carte qu'il garde soigneusement cachée sous son matelas dans les dortoirs.
Enfin, l'un des meilleurs moments aux yeux de Peter fut sa première rentrée.
Poussant un chariot sur lequel reposée son énorme valise, ses cheveux bataillant contre le vent en une bourrasque de boucle brune, le petit garçon de onze ans s'élança contre le mur de la voie 9¾ , ses petites jambes animées d'une fébrilité nouvelle et le traversa comme un rideau de brique, sous le regard aveugle des passants moldus. Son cœur avait loupé quelques battements tant l'excitation vibrait dans chacun de ses muscles. La scène qui suivit lui laissa un souvenir à jamais gravé dans sa mémoire. Un monde important s'affairait autour d'une locomotive d'un rouge éclatant : les élèves embrassant leurs parents, s'attardaient en petits groupes dispatchés tandis que les autres montaient à l'intérieur de la locomotive à la recherche de compartiment vide. Le tout était enrobé par un brouhaha indistinct dans lequel on percevait de temps en temps le hululement indignée d'une chouette balancée dans sa cage. Un panache de fumée, puissant souffle du monstre de ferraille, avait recouvert la scène d'un filtre opaque donnant ainsi l'étrange sensation de vivre un rêve.